En fonction de l’activité (menuiserie, métallurgie, petits travaux de bricolage, etc.), les EPI à utiliser ne seront pas les mêmes. Toutefois, il existe un pack de base que tout bricoleur doit posséder et qui comprend les éléments suivants.
Un casque antibruit
Dès lors que vous utiliserez une machine d’atelier qui fait énormément de bruit, vous aurez absolument besoin d’un casque antibruit.
Sachez par exemple que la plupart des outils électroportatifs (perceuse, scie circulaire, défonceuse, meuleuse, etc.) peuvent facilement atteindre les 115 décibels. Pour vous donner un ordre d’idée, 115 dB équivaut au son produit par un marteau piqueur en marche ou un coup de fusil.
Et il faut savoir que plus on monte en décibels, moins il faut de temps pour que le niveau sonore entraine des lésions irréversibles au niveau des oreilles.
Il existe différents modèles de casque antibruit. Ceux-ci vont des modèles les plus basiques qui coûtent moins de 10 euros aux plus perfectionnés qui dépassent les 500 euros. Ces modèles haut de gamme intègrent la technologie Bluetooth, permettent d’écouter de la musique et même de recevoir des appels.
Aussi, ces produits sont classés selon le niveau de protection qu’ils offrent. Les meilleurs présentent un niveau de réduction sonore qui peut atteindre les 35 dB. Ce qui signifie 35 dB de moins sur le bruit que peut faire une machine.
Pour quelqu’un qui bricole pour le plaisir et de manière ponctuelle, le casque antibruit le plus basique fera l’affaire. Il faut toutefois en choisir un qui offre un minimum de confort et une réduction sonore suffisante (au moins 15 dB).
Des lunettes de protection
Bricoler n’est pas toujours une activité sans risques. Parfois, il arrive que les matériaux avec lesquels nous sommes en train de travailler volent en éclats ou soient projetés dans les airs. Et ces éclats peuvent aller en direction de nos yeux.
Vous tenez à vos globes oculaires comme à la prunelle de vos yeux ? Ne bricolez jamais sans lunettes de protection !
S’il existe plusieurs types de lunettes de protection, pour faire simple, classons-les en trois catégories :
Les lunettes de protection classiques
Ces lunettes se destinent à différents usages et sont soit transparentes, soit légèrement teintées (en jaune notamment).
Elles offrent une très bonne visibilité et agissent comme une barrière contre les projections.
Les lunettes de soudure
Elles sont utilisées en sidérurgie et qui sont soit complètement noires, soit dotées d’un filtre auto-assombrissant. Ces lunettes permettent de se protéger de la chaleur, de la fumée et des lumières intenses.
Les visières de protection
Composées d’un écran de protection, d’un arceau rembourré et parfois d’un casque, elles offrent plus de protection que les lunettes classiques. Les visières de protection sont surtout utilisées par les tourneurs.
Pour ce qui est du choix du modèle, tout dépendra donc du cadre d’utilisation. À moins de faire de la soudure ou du tournage fraisage, une simple paire de lunette de protection classique suffira pour protéger ses yeux.
Des gants
Chez les Américains, on dit qu’un bon bricoleur se reconnait au nombre de doigts qui lui reste… Quoi que l’on puisse dire, nos mains et plus précisément nos doigts sont nos principaux outils de travail. Autant s’assurer qu’ils restent intacts ! Comment ? En portant des gants de protection.
Tout comme les casques ou les lunettes de protection, il existe plusieurs types de gants de protection. Pour ce qui est des gants de bricolage, on en distinguera principalement deux types :
Les gants en matières synthétiques
En polyuréthane, en caoutchouc ou en nitrile, ils sont souvent à usage unique. Ceux-ci permettent surtout de se protéger des produits corrosifs ou qui peuvent tacher.
Les gants en cuir épais
Qui sont plus rigides que leurs homologues et qui offrent plus de protection, notamment contre la chaleur ainsi que les chocs et les objets tranchants dans une certaine mesure.
Les gants vont donc servir à protéger nos précieuses mains. Par contre, ils ne sont pas forcément indiqués pour toutes les utilisations.
Lorsqu’il s’agit de travailler avec une machine rotative par exemple (scie circulaire, tour à bois, etc.), il est vivement recommandé de ne pas en porter. La raison est simple : les gants pourraient s’accrocher à la partie de la machine qui tourne et entrainer les doigts, la main, voire tout l’avant-bras dans le mouvement.
Un tablier
Le tablier paraît superflu comparé aux EPI mentionnés précédemment, pourtant il peut être d’une importance capitale. Chez les tourneurs et les soudeurs, le tablier est par exemple obligatoire.
Cet équipement offre une protection contre la chaleur et les projections. En ce sens, il est aussi recommandé pour les activités qui consistent à manipuler des substances qui peuvent tacher (peinture ou autre).
Aussi, il est essentiel de faire la différence entre un tablier de cuisine et un tablier destiné au bricolage. Le second est plus épais, rigide, imperméable et peut même être ininflammable.
Des chaussures de sécurité
Comment parler d’EPI sans évoquer les chaussures de sécurité ? Contrairement aux claquettes chaussettes qu’un bon nombre de bricoleurs amateurs affectionnent, les chaussures de sécurité, en plus de garder nos pieds au chaud, vont les protéger de pratiquement tous les chocs.
Ces accessoires sont disponibles en plusieurs modèles qui sont eux-mêmes classifiés selon différentes normes (S1, S1P, S2, S3, HRO, ESD, etc.). Chacune de ces normes définit le niveau ainsi que le type de protection offerts par l’équipement.
Quel modèle de chaussures de sécurité choisir ? Un qui possède au moins les deux éléments suivants :
- Une coque de protection contre les chocs et l’écrasement.
- Une semelle anti-perforation.
Et pour ce qui est de savoir dans quel cas utiliser cet équipement de protection, la réponse est simple : dès lors qu’il y a un risque qu’un objet lourd ou pointu vous tombe sur les pieds !
